Recycl'art de Gatineau 2022
Du 9 juillet au 20 août
Parc du Ruisseau secteur Hull
Le Centre d’art contemporain de l’Outaouais (CACO) est heureux de présenter une nouvelle édition d’art contemporain basé sur la récupération de matériaux de notre environnement.
Recycl’art Gatineau est une activité majeure du CACO visant à encourager les artistes à produire et à diffuser des œuvres réalisées à partir d’éléments récupérés de l’industrie, de la nature et de notre environnement.
Recycl’art est devenu depuis 2004, un rassemblement d’artistes et d’artisans dont l’effet magnétique attire des milliers de visiteurs en quête d’une attraction créative à caractère écologique, pleine d’originalité, d’ingéniosité qui a le souci de développement durable.
Installation des oeuvres
Vernissage
M. Gaston Therrien, président du centre d’art contemporain de l’Outaouais.
Steve Moran, conseiller municipale pour la ville de Gatineau
Daniel-Jean PRIMEAU (Montréal)
Dans le désordre, le sens des choses trouve son chemin
« Big bang : l’après pandémie et l’émergence d’une nouvelle vie ».
Après tous ces mois, maintenant comptabilisés en années, à errer en solo dans la pandémie, les couloirs (de coulée) nous retrouvent en contact, et nos singularités en solidarité. Nous apprenons à donner un sens à ce qui ne semble pas en avoir. Dans notre société et notre environnement fragiles, nous restructurons les liens sociaux.
Nous sommes sur le chemin d’une vie nouvelle qu’il reste à tracer dans les méandres de la source vitale.
Matériaux : Chutes et débris de conduits utilisés pour enfouir des câbles électriques et de communication sous les rues de Montréal, bois de palette, ligatures en câbles électriques, eau, minuterie, pompe électrique, tuyauterie, attaches, vis et boulons.
Sylvain POTVIN (Gatineau)
« Lâchez prise »
S’il est approprié de faire un voyage intérieur avec le courage ou du moins l’intention de « LÂCHER PRISE », d’avoir la force de découvrir le chemin pour s’ouvrir à la différence, à l’amitié de l’autre, à la stabilisation, le « big bang » devient un processus créateur permettant de générer cette nouvelle réalité. Il faut seulement souhaiter que cette dernière conduise l’humanité vers une évolution constructive.
Matériaux : Billot de cèdre nettoyé et sculpté, tiges d’acier recouvert de la monnaie de un cent, tuyaux et fil de cuivre, crochet de récupération d’une lampe, métal, agrafes, plaque de granit.
Carole DOYON (Trois-Rivières)
L’Espèce en péril
L’Espèce en péril, ce n’est pas que les gens des pays lointains, c’est nous aussi avec la Covid, ses variants et la dégradation de l’écologie. Après la pandémie, la race humaine devra vivre de plus en plus dans ses valises à la recherche d’endroits pour survivre.
Les personnages sont des réfugiés :
Une africaine Angelina et son oiseau, eux, c’est la famine.
La petite fille avec des nattes de Covid et son collier de barbelé des camps de réfugié.
Une femme enceinte cherche un avenir meilleur. Elle a adopté la petite fille.
Un guerrier fatigué de Syrie.
Ils voyagent dans cette ancienne malle estampée Espèce en péril. Plus personne ne veut d’eux sauf les passeurs.
Matériaux : verre récupéré, Cornouiller rouge, bois de Topinambours, déchets sauvages, plancher de grange, fonds et cannettes déchirées, malle de bois.
Dalia MENDOZA LIMÓN (Gatineau)
La transition folle du big bang
La sculpture représente un être humain qui retourne à ses origines en s’enracinant plus profondément dans la Terre, après l’énorme détonation de la pandémie, pendant laquelle il a vécu des circonstances extrêmes de stress.
L’enracinement solide représente la meilleure garantie pour s’offrir un avenir prometteur ou du moins possible.
Matériaux : branches, variété de bois, clous, visses et fil de métal.
Danielle LÉONARD (Gatineau)
Un pingouin en ville
La diminution marquée de la pollution atmosphérique et l’apparition d’animaux sauvages en ville pendant le premier confinement planétaire de 2020 en a fait réfléchir plus d’un. La question de l’activité humaine sur les écosystèmes, contribuant aux changements climatiques, fut désormais ravivée. Sommes-nous suffisamment convaincus de la fragilité de notre planète? Peut-on espérer voir, de notre vivant, espèces animales et végétaux reprendre leur droit au centre de ce qui est aussi leur univers?
La spirale évoque une galaxie. Des animaux en déplacement. Des êtres humains mobilisés représentés par des cristaux.
Matériaux : support en métal, décoration murale en métal, tringle à rideaux, disque pour meuleuse, luminaire (métal et cristaux en plastique), pellicule antidérapante, animaux et insectes en bois et plastique, vignes et billes en plastique.
Cinthia PLOUFFE et Daniel BENNETT (Gatineau)
La soupe aux lettres
Dans une énorme marmite, la soupe de l’univers en création chauffe et se refroidit. Les particules élémentaires (les lettres) s’assemblent pour former les premiers nucléons (les mots). Ceux-ci forment des molécules simples (les phrases). Et la danse se poursuit… De nouvelles structures sont constamment formées. Des paragraphes, des chapitres, des livres…
L’être humain assis contemple la beauté et la complexité de l’univers et médite sur le lointain commencement de son histoire. Ce personnage pourrait être n’importe qui d’entre nous. À la fois amusante et profonde, cette installation offre l’occasion de réfléchir à l’extraordinaire organisation de l’univers.
À l’échelle planétaire, après le chaos créé par la pandémie actuelle, comment allons-nous réorganiser nos univers personnels et collectifs? Allons-nous y ajouter plus de lumière et de connexions heureuses…?
Matériaux : tôle de réservoir à mazout, polythène de serre, manche de pelle, poteau de galerie, lettres variées et miroirs.
François-René DESPATIS L’ÉCUYER (Terrebonne)
Le NID
Le nid est un symbole de ce qui est précieux et qui nous protège. Notre Terre est mise en danger de l’intérieur. Pouvons-nous oublier que le nid de notre corps est abrité par le nid de nos maisons, de nos communauté, de notre Terre?
L’artiste propose donc de créer un nid géant, ancré au sol, entièrement fait à partir de matières recyclées (branches, fils, tissus, peinture, objets trouvés, plastique, etc). Il conçoit l’œuvre comme une performance.
Les visiteurs peuvent apporter leur contribution en ajoutant une ficelle au nid pour témoigner de leur passage et de leur participation à la création d’un nouveau nid protecteur.
Matériaux : branches, fils, tissus, peinture, objets trouvés, plastique et ce que le public peut y ajouter pour lui donner vie.
Paul DUVAL (St-Georges de Beauce)
Le RAFISTOLÉ
La pandémie nous a sensibilisé aux changements rapides de notre monde. Nous réalisons que notre planète, nos démocraties, nos systèmes de santé sont extrêmement fragiles. Peut-être que dans ce nouveau monde, l’humain devra s’adapter en se soignant et en se rafistolant le corps avec les éléments à sa disposition.
Quand se terminera-t-elle et que restera-t-il pour bâtir l’avenir ? Questions sans réponses ? Ou réponses à trouver pour nous donner un espoir d’avenir ? Peut-on encore rêver ou nous écraser devant une fatalité qui nous échappe ? Vous détenez la réponse.
Matériaux : vieilles pièces mécaniques et du métal de vieux chauffe-eau.
Éric TARDIF (Gatineau)
Que sommes-nous devenus à l’intérieur de nous ?
Être optimisme, ça nous aide à préserver notre santé mentale. Le fait de s’attendre à un retour rapide à la vie normale, comme avant, alors que nous sommes encore en période de crise, peut créer des espoirs déçus. On ne pourra pas revenir à l’époque prépandémique complètement insouciante. C’est pour cette raison que nous devons éclore de l’intérieur.
Nous devons nous questionner sur ce que la pandémie nous a permis de comprendre. La vie s’est mise à ralentir, les contacts, la visite des amis, l’économie. Tout a changé. Malgré cela, il y a bien quelques choses qu’on doit comprendre. Le Big Bang doit se faire à l’intérieur de nous, comme une méga introspection de l’homme. On se doit d’arrêter le rythme effréné dans lequel on vit, prendre le temps de respirer et réfléchir à ce qu’on veut faire, aimer, transmettre.
Le chat recule toujours pour mieux sauter. Alors prenons du recul !
Matériaux : tuyaux d’arrosage, tuyaux d’ABS, miroir, plexiglass et planches de bois.
Mélodie COUTOU (Notre-Dame-de-la-Paix)
Rugissement
L’œuvre représente le premier son de l’univers.
Une réflexion silencieuse d’un cri lointains dans le temps.
Des rayons cosmiques chargés de particules de conscience. Big Bang!
La quantité d’ondes électromagnétiques, la technologie de l’information, les moyens de télécommunication sont omniprésents et en croissance incessante. Nous nous retrouvons entrainés dans un courant qui menace l’équilibre de la source de vie.
Être bombardé d’ondes, d’infrastructures technologiques terrestres et spatiales devient une normalité discutable et contestable !
» Rugissement » évoque une interférence primordiale, un grondement sourd de l’invisible pourtant présent.
Matériaux : bâtons de golf d’acier, balles de golf, acier galvanisé récupéré…
Angèle LUX (Val-des-Monts)
« PANSER NOS PLAIES »
La pandémie a divisé la société en opinions divergentes et polarisées, causant des déchirures au niveau des familles, des couples, des amis. En phase de construction de leur personnalité, des jeunes ont développé des symptômes de détresse résultant d’interactions sociales limitées. Enfin, de nombreuses personnes ont perdu des êtres chers ou subissent, eux-mêmes, les conséquences à long terme de la maladie. Bref, nous avons tous besoin de panser nos plaies et c’est ce que symbolise cette œuvre.
Matériaux : vieux billots de flottaison en polystyrène expansé pour quais flottants ou pontons, anciens rideaux de chambres d’enfants, fibre de verre et résine colorée.
Pascale ARCHAMBAULT (L’Avenir)
« Sottosopra »
Ma représentation du corps humain exprime la dualité entre la raison et l’émotion qui anime la nature profonde de l’être humain.
À travers l’émergence des formes, le corps est appréhendé de manière à en dégager les tensions physiques et mentales générés par une multitude d’états personnels. De l’ordre de l’intime et des sentiments, cette approche du corps tend à reveler certaines facettes de la complexité de l’être humain dans son apport au corps social.
J’approche cette représentation du corps en le plaçant dans un environnement que je construis en y associant différents éléments récupèrés. Formes parfois abstraites s’intégrant aux corps, ils apportent sens à la composition.
Le rendu des corps est présenté par la rencontre entre des surfaces lisses et douces et un traitement vif et hachuré de la matière. Cette spontanéité gestuelle rend la matière vivante, souligne les traces que la vie imprime sur nos corps.
Matériaux : bûches de tilleul, ressorts d’une vis à grains, dalle de granit…
Mustapha CHADID (St-André-Avellin)
Big Bang d’espoir
La sculpture proposée est composée de morceaux en différentes couleurs de feuilles d’acrylique (plexiglass) récupérés. Ils sont montés sur une structure métallique et pour faire référence au Big Bang, ces morceaux forment comme une explosion de couleurs, de formes et de lignes prenants source d’un même point central.
En résumé ce serait une explosion de couleurs et d’espoir, qui nous fait prendre conscience que l’entraide permet de bâtir des liens plus robustes entre nous pour un avenir meilleur dans un monde intégrée.
Marétiaux : feuilles d’acrylique (plexiglass), métal recyclé et récupéré ici et là.
Serge Olivier FOKOUA (Gatineau)
Les vingt et un survivants
La pandémie COVID 19, qui a touché le monde depuis 2020, est considérée comme une catastrophe planétaire. Il y a eu beaucoup de morts et diverses crises qui ont paralysées divers secteurs. Au moment où le bout du tunnel émerge, j’ai imaginé cette œuvre qui représenterait un groupe de survivants sortis de ce désastre pour faire face à une vie meilleure.
La symbolique des formes humaines debout, est révélatrice de la survie et de la détermination. L’horizontalité étant synonyme de mort, j’ai choisi de faire des personnages verticaux, synonyme de vie. Des personnages regroupés ensemble, pour se soutenir et affronter l’avenir ensemble.
Les choix des couvertures de survie est tout aussi illustratif du caractère de la situation. Ce projet est un moyen de panser les blessures et faire une démonstration d’espoir.
Matériaux : Seaux de peintures récupérés chez des constructeurs, seaux pour aliments récupérés chez des restaurateurs, couvertures de survie, roches, eau et peinture.
Hélène BÉLAND-ROBERT (Montréal)
FLEUR DE PAROLES
Notre langue française québécoise, est parlée de manière incrustée de perles rares empruntées bien souvent à la langue anglaise, notre langue soeur historique.
Le thème de Big Bang qui reflète un trou qui annule tout, qui ramène à zéro et qui pourtant existe en une unité identitaire m’a amené à réfléchir à ce fait d’emprunt d’un mot ou d’une expression dans une autre langue.
Cela a pour effet, n’est-ce pas d’annuler et anéantir le sens des mots appropriés de notre propre langue!
Alors pour cette réflexion voici un jeu de découverte des expressions si souvent utilisées chez nous, commençant par ‘’Big’’.
S’épanouissant comme une fleur, cette sculpture invite à poser le geste de tourner les pétales pour visualiser les expressions de cette collection d’expression commençant par ‘’Big’’.
Matériaux : Réalisé à partir d’écrans COVID abandonnés, de pièces trouvées d’une table en verre et fer forgé, d’un moyeu de vélo et un peu de peinture….
Jacques BERTRAND (Chelsea)
Big Bang…sans plan B
Le BIG BANG (il y a 13,8 milliards d’années) a créé l’énergie, la mécanique et tous les codes secrets de l’univers. Issue de ce dernier, notre TERRE (4,5 milliards d’années) constitue notre seul vaisseau. Pourrons-NOUS (humanoïde à peine 2 millions d’années) encore longtemps contempler la lune et le ciel? Alors que le PÔLE fond (depuis tout juste une centaine d’années) notre planète survivra… peut-être pas nous! Est-il réaliste pour tous d’atteindre d’autres planètes dans ce ciel si vide et noir? Nous sommes actuellement SANS PLAN B viable.
De l’ancien récupéré, l’auteur a construit une œuvre contemporaine qui se projette dans l’avenir incertain. La pandémie nous aura-t-elle fait réfléchir? Ayons confiance dans les générations futures.
Matériaux: jantes de vieilles roues de charrettes, lames de ressort d’autos, engrenages et autres éléments agricoles, boules de billard et de quilles, anneaux de rideau de douche et peinture.
Marie-Andrée PAQUET (Val-des-Monts)
Prenez
Comme le Big Bang, il y a eu un avant et il y aura un après-pandémie. Comme celui-ci, l’explosion de la pandémie a entrainé l’émergence d’une nouvelle forme de vie. Celle-ci a exacerbé la précarité des individus et a révélé la nécessité du vivre ensemble communautaire et collectif.
L’oeuvre met en lumière l’importance des gestes anodins qui peuvent être posés dans la communauté. À travers l’installation; un abri, tel un refuge mettra à la disposition de la population denrées, couvertures et vêtements. Chacun pourra prendre selon son besoin et sa réalité. Une équipe assurera le ravitaillement tout au long de l’exposition avec l’aide de 3R Québec.
Matériaux : Palissade en demi-cercle de poteaux de bois et de métal, grillage métallique, boîtes de plastique, miroirs concaves, bassins de pierre et de métal, fil de fer et câble métallique.
Denis MARCEAU (Denholm)
Collision ou Collusion
Voici une oeuvre dynamique et ludique qui s’intègre au thème tout en respectant l’idéologie et les valeurs de Recycl’Art. Ce travail offre au public et notamment aux jeunes spectateurs la possibilité de réfléchir sur l’explosion de chemins empruntés par les usagers de réseaux sociaux.
La pandémie a créé une explosion d’internautes en appétit de partage d’opinions et de communications. J’ai imaginé cette explosion BIG BANG, qui serait née d’une entrée par collision et dilatation progressive, entre l’homme et sa technologie. L’éclosion, qui a eu cours en amont, se serait produite il y a environ 25 ans. En effet, en 1997, un ordinateur ébranlait le monde des échecs en menaçant un grand maître de cette discipline. Les affrontements, entre Garry Kasparov et l’ordinateur Deep Blue, ont mené à la victoire de la machine. Je vous propose cette image d’explosion de média sociaux (GAFA) à l’aide de ce jeu qui date des temps immémoriaux; les échecs.
Les 32 pièces du jeu d’échec sont personnifiées par les logos des médias sociaux.
Matériaux : plexiglass récupéré d’écrans de moniteurs, couvercle de contenants en plastique, Crazy Carpet, tapis à vaisselles, lames de scie, etc.
Claude H. VALLÉE (Valleyfield)
« APRÈS LE BIG BANG »
Après le BIG BANG fait référence à cette force initiale libérée, qui vise à générer une organisation nouvelle de la vie après l’explosion. Souvent le chaos doit précéder une organisation différente de la réalité.
Sûrement à cause de ses couleurs pimpantes, l’œuvre diaphane s’offre sous un aspect très joyeux, mais elle est davantage un souhait que le reflet de la réalité. Seul l’avenir nous fera connaître le résultat réel de tous ces chambardements et de la prise de conscience qu’elle aura provoqué.
Matériaux : broches de clôtures, résille de cuivre, arceaux métalliques de barils et attaches de plastique.
Francine PLANTE POKIO (Ville-Marie, Témiscamingue)
Fin de cycle
L’artiste veut mettre l’accent sur le désarmement, la reddition, la paix dans le monde. Fin de Cycle nous propose de réfléchir à la fin d’un monde de guerre, de maladie et d’angoisse afin de créer un monde lumineux.
Matériaux : bois de grève, douilles d’armes à feu, broche et restes de Winterstone (ciment pour travailler des sculptures extérieures).
Joanne MIGNEAULT (Gatineau)
Se Réinventer
L’artiste propose une sculpture qui met en scène dix figures humaines insérées l’une dans l’autre. Le Big Bang du jour se passe au moment présent, contemporain ! Car voyez-vous, il se trouve que dans s’est temps » Il est essentiel de se réinventer. «
Le questionnement est d’abord de tenter de connaître son origine, puis son évolution et finalement de créer à nouveau » Le grand Boum » ! Celui qui assure l’avenir des nouveaux vivants.
Matériaux : mannequins de vitrines, métal, bois, plastiques, tissus, objets hétéroclites de brocante, polyuréthane et peinture.
Jonathan ROY (Montréal)
RE/CONSTRUIRE
L’imposant amas circulaire évoque l’immense «chantier» de la reconstruction post-pandémie :
Deux-cents-cinquante piquets en attente d’être plantés quelque part pour que le travail reprenne enfin…
Ce fouillis démesuré expose toute l’ampleur de la tâche à accomplir après ce Big Bang; Les 250 actions à entreprendre dès maintenant pour re/construire la société de demain, pour continuer à avancer ensemble.
Comme une invitation à passer immédiatement à l’action, à se mettre à l’oeuvre collectivement.
Matériaux : 250 piquets d’arpentage récupérés d’une vaste installation paysagère ayant occupé le site de la Chapelle des Cuthbert (Berthierville) durant l’été 2021.
Alain Daigneault dit Daigno (Boucherville)
ÂME COEUR
L’oeuvre, surtout composée d’engrenages de vélos usagés, d’acier Corten et de céramique, définit la proposition sculpturale de l’artiste qui représente un corps humain féminin. Pour lui, ce corps représente l’espoir de l’humanité par sa compassion, sa compréhension et sa grandeur d’âme. Les engrenages, qui forment le corps féminin, signifient le lien entre les enchaînements et l’attachement entre les êtres humains.
Les humains vont façonner leur avenir, mais l’essentiel est davantage entre les mains des femmes de coeur que des hommes guerriers.
Matériaux : Engrenages de vélos, acier Corten, céramique, silice rouge et autres matériaux récupérés.
Diane FONTAINE (L’Ange-Gardien)
Implosion
L’œuvre représente un gros personnage Steampunk donc le corps entier est une grande cage à l’allure victorienne.
Dans cette cage, qui représente le confinement et aussi les pièges de consommation de notre société moderne, se produit une implosion projetant une panoplie d’objets hétéroclites, qui sont soudés et disposés en fouillis comme un BIG BANG de notre milieu de vie et de nos habitudes de consommation en questionnement. L’évolution du processus, tel un papillon met de l’avant un changement, une évolution, une transformation, voire même une renaissance proposant les nouvelles directions à prendre pour amorcer les changements et les transformations de notre société.
Matériaux : un vieux ventilateur, une clôture de ferme, des feuilles de tôles rouillées et des objets du quotidien.
Marc WALTER (La Pêche)
Pas Si Déral
J’ai découvert que le Big Bang n’est pas une explosion, mais est une expansion ou une dilatation qui aurait rendu l’univers moins dense et moins chaud. Le Big Bang évoque par ailleurs immédiatement pour moi le concept de cosmos, un ensemble d’astres et de planètes en suspension et en mouvement. Elle suggère aussi la possibilité que des corps lourds et énormes puissent paraître déplaçables, voire légers. J’ai voulu jouer avec tous ces aspects.
Je vous propose donc de découvrir une oeuvre immersive (entrer dans un univers), tactile (toucher quelque chose de lourd mais flexible qui peut se resserrer ou s’étendre), lumineuse (évoquer la clarté sidérale ou de lumière cosmologique diffuse) et mystérieuse.
Matériaux : branches de cèdre, toile industrielle, chainettes métalliques, fibres.