Recycl'art 2018
Recycl’art 2018
du 14 juillet au 25 août
Les artistes: Adriana Gutierre, Angèle Lux, Annie Perreault, Béla Simo, Bonaventure Anangana, Céline Forcier, Chadi Ayoud, Claude Wauthier, Cinthia Plouffe Dalia Mendoza Limon, Daniel Léonard, Denis Marceau, Donald Doiron, Firmin Falardeau, Hélène Béland Robert, Jacques Baril, Joanne Lafrenière, Joanne Migneault, Josée St-Jean, Margit Hideg Beyond, Marie -Ève Rabbath, Mélodie Coutou, Michèle Lemay, Mustapha Chadid, Normand Ménard,
Re- 2018- Adriana Gutiérrez Mejia- Pollunisation entomophile
L’œuvre d’Adriana Gutiérrez Mejia reflète cette Réflexion : L’accumulation de produits plastiques dans l’environnement a des effets néfastes sur l’écosystème. Le faible coût du plastique et sa ‘praticité’ couplée à notre consumérisme exaspéré font que le pétrole brut soit surexploité. Ce dernier qui provient des entrailles de la terre, de la terre les fleurs naissent, sur la terre nous cohabitons avec les plantes, les fleurs et les animaux. Qui est responsable de tant de destruction?
Re- 2018-Josée St-Jean- Effet miroir
Effet miroir
Cette sculpture de Josée St-Jean représente cette sensation étrange que l’on ressent lorsque l’on voit deux êtres semblables l’un à côté de l’autre. Notre cerveau pendant une fraction de seconde est mystifié : on a l’illusion de voir comme dans un miroir, et ce même s’ils ne sont pas identiques. Qui est le reflet de qui ?
Re-2018-Joanne Migneault- Le Vénérable
Le Vénérable
Le vertébré de Joanne Migneault (Migno) a une orientation grandiose, la plus vieille entité de la terre, celui qui a plus de 168 millions d’années et qui navigue dans le cosmos et l’imaginaire et ce, depuis des millions d’années. Il attend son retour sur terre, il horriblement gigantesque et très doué ! Historiquement, il connait tout de la race humaine, il est allé là où personne ne sait qu’il existe dans cette dimension juste à côté de nous…
Re-2018- Angèle Lux- Sapere Aude- Oser penser
Sapere Aude- Oser penser
Selon Angèle Lux, les oiseaux représentent les idées reçues et préconçues, les croyances limitantes, les préjugés, ce dont on doit se libérer, comme l’oiseau que la main libère. Or, nous sommes trop souvent prisonniers de ces ensembles d’opinions, de jugements portées d’avance avant l’examen, la vérification ou le constat qui les justifieraient. C’est en réfléchissant, en faisant un examen critique, que l’on peut prendre conscience de ce bagage et de s’en libérer. L’artiste Béla Simo a participé activement à la réalisation de cette œuvre.
Tali Lévesque- Objectif
Marc Walter- Zone de détente
Re-2018- Annie Perreault- Sagesse planétaire
Sagesse planétaire
Annie Perreault propose une sculpture cinétique et interactive pour provoquer la réflexion. L’œuvre consiste en un immense globe terrestre de matériaux récupérés. Dans les outils antiques on retrouve des fourches. Pour l’artiste, ces fourches, représentent les mains de l’humanité dans lesquelles repose l’avenir de la terre. Sur chaque continent, il y a des capsules de réflexion rétractables à l’intérieure desquelles un message d’écrivains, de personnalités, de politiciens, de scientifiques ou de philosophes de cette région sont inséré. Un temps de réflexion s’impose ! Sans juger, l’artiste partage des idées pour mieux vivre et grandir ensemble.
Re-2018-Béla Simo- «Cogito, Sum » (Je pense, je suis)
« Cogito, Sum » (Je pense, je suis)
Par cette sculpture abstraite, l’artiste Béla Simo veut montrer que l’homme est le reflet de ses pensées, de ses réflexions. C’est le contenu même de ce que nous pensons qui influence notre réalité. Sa forme emprunte celle de la tornade, symbole d’une transformation profonde et constitue un rappel du fait que nos pensées et réflexions nous transforment.
Re-2018- Bonaventure Anangana –Réflexion- connexion sur le monde
Réflexion- connexion sur le monde
Dans cette sculpture de Bonaventure Anangana on peut voir l’évolution de la réflexion humaine à travers la création de la machine. C’est aussi l’une des plus intelligentes machines imaginée par la réflexion de l’homme. C’est tout à la fois un moyen de distraction, de divertissement et de travail le plus utilisé au monde.
Re- 2018- Céline Forcier- Les êtres de réflexion aérienne
Les êtres de réflexion aérienne
Le projet de Céline Forcier est basé sur la prémisse que les idées sont fugitives, viennent dans les airs, elles s’attrapent à tire d’ailes. Les êtres de réflexion aérienne positionnent leur esprit, sur les grandes questions, miroir de leur âme et en tête, leur quête de réflexion.
Re-2018- Chadi Ayoub- Trans-Fusion
Trans-Fusion
Dans cette œuvre, Chadi Ayoub propose une étude plastique sur les composantes morphologiques et expressives des visages. La matière joue un rôle essentiel à la conception même de cette sculpture. Le papier journal, ce quotidien qui raconte le vécu des gens et documente les liens qu’on essaye de tisser, devient le journal intime d’une société.
Re-2018- Claude Wauthier-« Je pense donc je réfléchis »
« Je pense donc je réfléchis »
L’œuvre de Claude Wauthier s’apparente au Penseur de Rodin. Elle s’inclut quadruplement dans le thème « Réflexion » : (1) Le penseur « réfléchit » ; (2) La sphère qu’il tient dans la main faite d’aluminium poli réfléchissant agit comme miroir convexe ou le regardeur peut se voir dans l’environnement ; (3) Le matériel utilisé est amené à un fini miroir qui complémente la réflexion de la sphère ; (4) Les engrenages dans la « tête » renvoient le regardeur vers ce qui se passe dans le fonctionnement du cerveau qui ne cesse de réfléchir. La forme universelle, sans visage ni sexe.
Re-2018- Cinthia Plouffe- Kaké-mots-nö
Kaké-mots-nö
Cette sculpture de Cinthia Plouffe s’inspire directement du kakémono extrême-oriental (peinture ou calligraphie que l’on suspend verticalement). Ce support classique est parfaitement désigné pour accueillir le Kaïku, ce petit poème qui expose une émotion de l’instant, qui évoque un sentiment fugitif et qui témoigne de l’existence de l’être. La réflexion se situe en profondeur et l’effet d’entraînement est intérieur. Quand le spectateur est réceptif à ce « moment réfléchi » par l’auteur, son état intime peut se transformer et la danse de l’éphémère et de l’éternel peut l’éveiller instantanément !
Re-2018- Dalia Mendoza Limôn- L’avenir du monde entre nos mains
L’avenir du monde entre nos mains
Le thème a inspiré Dalia Mendoza Limon (Dameli) à réfléchir sur le futur : Aimerions-nous avoir une planète en paix, sans guerre, sans discrimination ? Avoir une planète saine, sans contamination, sans consommation démesurée ? Tout ça pour le futur de nos enfants. Comment pouvons-nous réagir, que pouvons-nous faire pour assurer un meilleur avenir à la planète et à nos enfants ? Nous sommes concernés.
Re-2018- Danielle Léonard- Éveil écologique selon Dana
Éveil écologique selon Dana
Selon Danielle Léonard, Dana incarne la déesse celtique de la terre et de la fertilité. Près de 4000 ans plus tard, doit-on raviver le culte de cette figure mythique pour respecter davantage l’équilibre de la nature et protéger l’environnement ? Sommes-nous prêts à passer à l’étape de régénération- de la forêt, de la pensée, de l’éducation, du mieux-être ? Le titre de cette installation évoque ce processus de réflexion dans un esprit de changement et d’effet d’entraînement vers une conscience plus verte et durable.
Re-2018- Denis Marceau- Et si on pouvait remonter le temps
Et si on pouvait remonter le temps, par Denis Marceau
Depuis aussi loin que l’Antiquité la question du temps,
de l’espace et de la matière fascinent.
Est-ce qu’on peut couper le temps ?
Est-ce qu’on peut couper l’espace ?
Est-ce qu’on peut couper la matière indéfiniment ?
Est-ce qu’on peut voyager dans le temps ?
Les rails, les lames de scie, les retailles de dents de scie, les chiffres et les aiguilles de l’horloge sont témoins de la datation à des souvenirs et événements écoulés dans le temps.
Re-2018- Donald Doiron- Momom
Monom
Dans cette œuvre, Donald Doiron évoque la drave avec des éléments matériels ayant servis à cette activité qui fait partie de l’histoire et l’imaginaire des citoyens de la Vallée-de-la-Gatineau.
Les deux pièces de boom agissent comme un reflet légèrement décalé d’où le lien avec le thème Réflexion.
Re-2018-Firmin Falardeau- Action neurones
Action neurones de Firmin Falardeau
À partir d’un besoin, d’un brassage d’idées, cela nous amène à une réflexion amorcée, le cerveau se met en mode travail et les neurones communiquent entre eux, donnant des informations servant à faire évoluer le processus. De leur compilation et analyse nait un embryon d’idée. Mais, il faut lui donner vie. C’est ainsi que la réflexion sert à l’évolution.
Re-2018-Johanne Lafrenière- Éphémère
Éphémère de Joanne Lafrenière
Vues de face, les stèles sont vierges, anonymes, universelles. Normalement, on y retrouverait gravé, un résumé de vie : noms, prénoms, naissance et décès. Ici, chacune d’elles porte un seul mot découpé au plasma. D’un côté on peut lire : naître, être, n’être, sur une série de trois stèles nous faisant dos. En se déplaçant de l’autre côté, le regardeur peut lire derrière les trois autres les mêmes mots écrit à l’envers dans un effet miroir. Difficile à lire, ces mots, en écriture spéculaire (effet miroir), accentuent le caractère irréversible du temps. Ils donnent accès à une toute autre proposition. Une idée irréalisable, parfois souhaitée, une ligne temporelle inversée.
Re-2018- Margit Hideg- Beyond the Sea/voyage
Beyond the Sea- Voyage
Dans cette œuvre Margit Hideg tente de revisiter son expérience d’immigrante. Les flots de mots échangés avec ses parents de l’autre côté de l’océan, qui lui ont permis de se découvrir, de s’épanouir et de naviguer dans la vie sans anxiété, libérée des amarres et des contraintes qui retiennent la plupart des gens. Elle a pu ainsi voyager et su s’intégrer facilement.
Re-2018- Marie-Ève Rabbath- Réflexion sur la réflexion
Réflexion sur la réflexion
Cette installation de Marie-Ève Rabbath est conçue pour permettre au spectateur de se déposer et de prendre le temps de réfléchir. Cette installation immersive vise à explorer une situation étrangère. Les spectateurs, une fois à l’intérieur de l’installation, ne seront pas vus des passants. Par contre, l’expérimentateur pourra voir tout le monde. Comment se sent-on en étant si proche et si loin à la fois? Ce que l’on donne à voir aux autres, est-il si différent de ce que l’on est, de ce que l’on pense?
Re-2018- Mélodie Coutou (Québec)- Douche froide
Douche froide de Mélodie Coutou
Les gouttes acérées reflètent à la fois la lumière et la réflexion. Cette impression de se faire transpercer le cœur et les valeurs par la fluctuation de bouleversements sociaux, économiques et environnementaux. Cette multitude d’informations quotidiennes observées, entraine une succession d’émotions violentes sur notre système nerveux. Vivre cette douche d’informations tous les jours conduits à une forme de refroidissement général face aux événements internationaux. Une douche froide saisit et stimule le système humanitaire.
Re-2018- Michèle Lemay- Forme sortie de l’eau
Forme sortie de l’eau
La réflexion de Michèle Lemay sur l’état critique de nos cours d’eau et océans, l’urgence d’une conscientisation à notre consommation en pellicules plastiques de toutes sortes, l’emmena à intégrer la pollution comme partie intrinsèque de son imaginaire créatif et vers une évolution plus dramatique et provocatrice.
Re- 2018- Moustapha Chadid- Réfraction
Réfraction
Le projet de Mustapha Chadid est une structure dont les surfaces diamantaires réfléchissent la lumière. C’est aussi une réflexion sur notre consommation et notre mode de vie. L’accumulation de nos déchets est préoccupante pour l’environnement et l’avenir de notre planète. Ce projet veut montrer que le recyclage est créateur de richesse.
Re- 202-18- Normand Ménard- Le carroussel du temps (manger ou être mangé)
Le carrousel du temps (manger ou être mangé)
Cette sculpture de Normand Ménard est à la fois ludique et tragique, comme une comédie dramatique. Chaque animal qui est en scène poursuit un avoir ou un gain. Cette course effrénée finira-t-elle par être happée par le destin du temps.
Re-2018- Jacques Baril- Je M’étire…pour réfléchir
Je M’étire… pour réfléchir
L’œuvre de Jacques Baril donne à réfléchir, comme son inspiration venue de lampes d’un hôtel qui changeait de décor. Regarder vers le haut, vers le ciel, c’est réfléchir sur sa condition d’être humain, c’est voir la place que l’on y tient, c’est penser à l’avenir, c’est réfléchir et réfléchir, c’est voir son reflet dans l’horizon.
Re-2018- Hélène Béland Robert- EEION
EEION
Hélène Béland Robert propose une installation comportant quatre structures de troncs de haie de cèdre reliés avec une croisée de fil bleu attaché à des pierres pour soutenir sa représentation d’un synapse qui collabore à la réflexion.
Au sol les lettres de l’alphabet sont amputées des consonnes d’un mot très important dans le processus intelligent de la pensée.
