Jennifer Macklem a grandi à l’extérieur de Montréal. Dès son plus jeune âge, elle s’est intéressée au monde naturel et a souvent exploré les rives du fleuve Saint-Laurent en ramassant des coquillages, du bois flotté et en observant les conditions changeantes de l’eau et de la glace. Plus tard, adolescente, elle a passé plusieurs années de formation à Paris, en France. Après des études en Europe, elle revient au Canada où elle complète une maîtrise en beaux-arts à l’Université du Québec à Montréal. Macklem a enseigné les arts visuels dans plusieurs établissements postsecondaires au Canada et est actuellement professeur agrégé à l’Université d’Ottawa.

Jennifer Macklem a suivi une trajectoire artistique marquée par la recherche et l’expérimentation, où elle exprime son amour continu du plein air. Elle a créé des projets vidéo, des installations, des peintures, des dessins et de l’art public dans des espaces gérés par des artistes, publics et des galeries au Canada et à l’étranger.

Jennifer Macklem s’intéresse de près aux libellules. Ces petits êtres, avec leur anatomie particulière, sont de véritables merveilles. La libellule est présente sur terre depuis au moins 300 millions d’années. Afin de mettre cela en contexte, les humains sont sur terre depuis 6 millions d’années. Elle s’inquiète pour leur survie. Les changements environnementaux ont causé l’extinction d’une partie du monde animal. Des variétés de tortues, de grenouilles, d’oiseaux… n’existent plus.