Dans les années 1970-80, passionné de gymnastique artistique et devenu gymnaste d’élite représentant le Québec et le Canada, je poursuis mes études en arts plastiques au cégep et à l’université. Je peignais des fonds de cour, des ruelles. Je participais aux peintures en direct à Montréal.  J’exposais dans des cafés, des galeries, je côtoyais  les premiers clowns et chorégraphes. L’époque était bouillante de créativité. Avec le temps, ma perception visuelle devenait de plus en plus épurée, tendant vers l’abstraction. J’ai exposé au Musée d’art contemporain, ayant la chance d’être supporté par l’historien d’art Yves Robillard.

L’art, le mouvement et l’événement me fascinent. Normand Ménard a suivi une formation en Arts plastiques à l’université du Québec à Montréal en 1980. Il s’est ensuite perfectionné en masques théâtraux de la Commedia Dell’arte, puis en papier auprès de Lynn Forgach en 1987. Il a également suivi des cours aurpès de François Mathieu sur les projets d’Arts publics en 2012, puis en techniques de gravures à Val-David en 2015.

Exposant un peu partout au Québec et en France, il reçoit une mention d’honneur du jury du Centre d’Art contemporain de l’Outaouais en 2008, suivie d’un Prix du public pour l’exposition Dada d’eux. Artiste prolifique, il participe à de nombreux événements, comme le Festival franco-québécois Oizon en France en 2012, le Symposium international de Mont-St-Hilaire en 2014, et expose en solo à Val-David, Mont-Tremblant et Lachute.

La sculpture est un médium privilégié de Normand Ménard qui aime le défi que représente le grand format. La taille directe dans un arbre est une technique qu’il affectionne pour son caractère sacré, mais c’est à travers la communion avec d’autres matériaux comme la pierre, le métal qu’il trouve la palette expressive suffisante pour intégrer ses œuvres avec leur environnement et son histoire.