Pascale Archambault -

Pascale Archambault

Pascale Archambault vit et travaille à L’Avenir dans la province de Québec au

Canada. Elle compose ses oeuvres à l’aide de divers matériaux tel la pierre, le

bois, l’acier ou le bronze. Archambault s’attache à la représentation humaine

dont elle sait rendre avec brio la force et la sensibilité. Entre 1992 et 2013, elle

expose ses oeuvres dans plusieurs institutions reconnues et participe à de

nombreux symposiums de sculpture au Québec, et à l’étranger : au Chili, en Argentine, au Brésil, en Uruguay en France, en Corée du Sud ainsi qu’au Guatemala.

Parmi ses realisations majeures, mentionnons le monument Desjardins AU SEUIL

D’UN SIÈCLE installé au siège social de la Fédération Desjardins à Lévis ainsi que

sa copie installée depuis 2008 à la Promenade Desjardins à Québec. On peut

aussi voir à Québec, TRAVERSÉE SANS RETOUR, situé au cimetière de l’Hôpital

Général de Québec, Canada.

Deux de ses oeuvres publiques se trouvent dans la métropole Montréalaise, soit;

HOMMAGE AUX ARTISTES, des bronzes réalisés pour le Monument National de

Théatre, et DANSE SUR LE MONDE installée au cimetière Mont-Royal dans la

section des enfants. Tout dernièrement suite à une commande, elle a elle même

installé une de ses oeuvres monumentale, ANTIGRAVIDAD. Faite de granite et de

bronze, elle est installée de manière permanente dans la ville de Guatemala

depuis janvier 2013.

Sottosopra

Depuis mes débuts, mon travail de sculpture est axé sur le corps humain. Cette approche figurative, se fait par le biais de l’association de fragments de corps avec des objets, utilitaires ou géométrique. Elle me permet de créer des images suggestives, souvent narratives, de l’être et de son évolution. Par le biais de la sélection des matériaux et les procédés techniques qui en découlent, l’utilisation d’outils aident au mouvement et aux textures différentes, ajoutant ainsi sens à la composition.

Je cherche à intensifier la force évocatrice de l’image du corps et du senti de l’être par rapport à son environnement.

À travers l’émergence des formes, le corps est appréhendé de manière à en dégager les tensions physiques et mentales générés par une multitude d’états personnels. De l’ordre de l’intime et des sentiments, cette approche du corps tend à révéler certaines facettes de la complexité de l’être humain dans son apport au corps social.

Le rendu visuel est présenté par la rencontre entre des surfaces lisses

et douces et un traitement vif et hachuré de la matière. Cette spontanéité gestuelle rend la matière vivante, souligne les traces que la vie imprime sur nos corps.

Cette recherche par laquelle je veux transmettre une impression profonde à celui qui regarde, me permet et me donne espoir de provoquer l’imaginaire et une vision autre du monde et de nous-mêmes.